Tag 27 - Hummeln / Jour 27 - Le feu
(Ohne großes Drumherum-Gerede, das hab ich gestern gemacht:)
Du kennst sicher das Sprichwort, auf das ich mich heute beziehe. Es enthält allerdings ein „böses“ Wort, deshalb schreibe ich hier mal
Total von der positiven Erfahrung mit dem Frühaufstehen überzeugt, hatte ich mein Fahrrad gestern wieder schon um 8:15 Uhr gepackt. Um 9:00 Uhr war ich am Strand, habe meine Merida in den Kies gelegt und erst mal gefrühstückt.
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Convaincu de l'expérience positive de se lever tôt, j'avais préparé mon vélo hier à 8h15. A 9h00 j'étais sur la plage et j'ai pris mon petit déjeuner. Avec cette vue et avec le café du supermarché, j'étais un peu plus réveillé. Mais seulement un petit peu. En fait, je voulais partir à 10 heures, mais à cause que j’avais eu juste cinq heures de sommeil, il était juste avant 12 heures, quand je suis parti.
À Malgrat de Mar je suis revenu à la côte. Après quelques kilomètres de piste cyclable sur la plage, au cours de laquelle j'ai sérieusement envisagé d'y rester, je suis retourné de nouveau sur la rue côtière. Encore le feu! À Can Sanç, je me suis finalement trouvé un camping. Ce fut une journée de détente avec environ 49 kilomètres. Mais plus important: je suis presque rendu! Je suis maintenant à 35 kilomètres du centre-ville de Barcelone! Parce que j'ai réservé mon auberge seulement le samedi soir, j'aurai encore du temps demain sur la plage et ensuite j'irai au dernier camping avant la grande ville. Les nuits dans la tente sont comptées!
Du kennst sicher das Sprichwort, auf das ich mich heute beziehe. Es enthält allerdings ein „böses“ Wort, deshalb schreibe ich hier mal
„Hummeln im Allerwertesten“oder einfach nur Hummeln. Das Sprichwort beschreibt ein ganz eigenartiges Gefühl, die Unfähigkeit, stehen zu bleiben, bewegungslos zu sein. Vielleicht sogar die Angst vor Stillstand.
Total von der positiven Erfahrung mit dem Frühaufstehen überzeugt, hatte ich mein Fahrrad gestern wieder schon um 8:15 Uhr gepackt. Um 9:00 Uhr war ich am Strand, habe meine Merida in den Kies gelegt und erst mal gefrühstückt.
Bei dieser Aussicht und dem Kaffee aus dem Supermarkt wurde ich gleich ein bisschen wacher. Aber nur ein bisschen. Eigentlich wollte ich um 10 Uhr wirklich los, aber irgendwie steckten mir die 5 Stunden Schlaf dann doch noch in den Knochen und so wurde es kurz vor 12 Uhr, bis ich auf dem Sattel saß.
„Jetzt aber schnell weg hier“dachte ich mir dann.
„Barcelona wartet!“Und so bin ich, weil es hier kaum Radwege für längere Strecken gibt, wieder auf die Küstenstraße gefahren. Die verlief hier zwar nicht mehr so nah am Meer, war vor Allem Richtung Lloret de Mar mehr befahren, aber ich kam auf dem breiten Randstreifen doch sehr gut klar. Was ich allerdings nicht gemacht habe, sind Fotos. Dazu waren die Hummeln zu präsent. Und außerdem habe ich in den vier Wochen unterwegs gelernt, zu filtern, was ich sehe, höre und fühle. Anfangs habe ich noch versucht, mir alles zu merken, alles festzuhalten. Alles wertzuschätzen. Aber so kommt man nicht voran. Man muss ein paar Prioritäten setzen. Heute hatten meine Hummeln Priorität. Ab Lloret de Mar stand auf den Straßenschildern immer öfter „Barcelona“.
Tja, ich würde mal sagen, das wär dann ja praktisch eingetütet. Es müsste schon sehr viel passieren, dass ich das jetzt nicht mehr schaffe.
In Malgrat de Mar kam ich wieder richtig an die Küste.
In Malgrat de Mar kam ich wieder richtig an die Küste.
Nach ein paar Kilometern Strandradweg, während denen ich mir ernsthaft überlegt habe, dort zu übernachten, bin ich wieder auf die N-II, die Küstenstraße, gefahren. Ich hatte ja Hummeln! In Can Sanç bin ich dann aber wirklich auf den Campingplatz gefahren. Mit ca. 49 Kilometern war das zwar ein entspannter Tag, aber, jetzt halt Dich fest, Barcelona ist nicht mehr weit. Bis in die Innenstadt sind es noch 35 Kilometer. Weil ich mein Hostel erst ab Samstagabend gebucht habe, werde ich mir morgen noch richtig Zeit am Strand lassen und dann zum letzten Campingplatz vor der großen Stadt fahren.
Sans préface, c’est que j’ai fait hier:
Tu connais probablement le diction québécois
"Péter le feu".Le proverbe décrit un sentiment très étrange, l'incapacité de rester immobile, d'être immobile. Peut-être même la peur de la stagnation. Aujourd'hui, j'ai pété le feu.
Convaincu de l'expérience positive de se lever tôt, j'avais préparé mon vélo hier à 8h15. A 9h00 j'étais sur la plage et j'ai pris mon petit déjeuner. Avec cette vue et avec le café du supermarché, j'étais un peu plus réveillé. Mais seulement un petit peu. En fait, je voulais partir à 10 heures, mais à cause que j’avais eu juste cinq heures de sommeil, il était juste avant 12 heures, quand je suis parti.
"Allons-y!"je me suis dit alors,
"Barcelone m'attend!"
Et donc, parce qu'il n'y a presque pas de pistes cyclables pour de plus longues distances, je me suis encore rendu sur la rue côtière. Elle n'était pas si près de la mer ici, mais elle me permettait d’avancer assez vite. Ce que je n'ai pas fait, cependant, ce sont des photos. Tu sais, le feu était toujours là. En plus, au cours des quatre semaines sur la route, j'ai appris à filtrer ce que je vois, entends et sens. Au début, j'ai essayé de me souvenir de tout, de tout garder. Pour évaluer tout. Mais ce n'est pas le moyen d'avancer comme il faut. Il faut définir ses priorités. Aujourd'hui, le feu était prioritaire.
Après Lloret de Mar sur les panneaux de rue "Barcelone" était indiqué plus souvent. Eh bien, il faut que je m'habitue à la pensée que je vais y arriver. Il faudrait beaucoup que je ne puisse plus faire ça.
Après Lloret de Mar sur les panneaux de rue "Barcelone" était indiqué plus souvent. Eh bien, il faut que je m'habitue à la pensée que je vais y arriver. Il faudrait beaucoup que je ne puisse plus faire ça.
À Malgrat de Mar je suis revenu à la côte. Après quelques kilomètres de piste cyclable sur la plage, au cours de laquelle j'ai sérieusement envisagé d'y rester, je suis retourné de nouveau sur la rue côtière. Encore le feu! À Can Sanç, je me suis finalement trouvé un camping. Ce fut une journée de détente avec environ 49 kilomètres. Mais plus important: je suis presque rendu! Je suis maintenant à 35 kilomètres du centre-ville de Barcelone! Parce que j'ai réservé mon auberge seulement le samedi soir, j'aurai encore du temps demain sur la plage et ensuite j'irai au dernier camping avant la grande ville. Les nuits dans la tente sont comptées!
PS Regardez la carte de route en haut ... c’est tout dire !












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